"c'est le coeur serré que je vous dis qu'il faut cesser le combat". A cause de cette phrase malheureuse prononcée par le Maréchal Pétain le 17 juin 40, deux millions de Français vont être faits prisonniers hors de toute convention d'armistice ( qui ne sera signé que 5 jours plus tard). C'est l'histoire de ces prisonniers coimériens retenus 5 années en Allemagne que nous nous proposons de raconter grâce aux témoignages que vous nous apporterez.

vendredi 11 avril 2008

LA RELEVE ET LE STO

21 mars 1942 La Relève
3 ouvriers qualifiés contre un prisonnier.
A la fin de l'année, les effectifs exigés (250 000) ne sont pas atteints, les allemands vont décider la création du STO.

http://www.affiches-memorial.unicaen.fr/cindoc.web/memorial/dossier1b.htm

Quatre " Aktions Sauckel ", c'est-à-dire quatre plans de réquisition de main-d'oeuvre sont successivement mis en service.
4 septembre 1942 loi sur l'orientation de la main-d'oeuvre. Elle prévoit le recensement de tous les hommes de 18 à 50 ans et des femmes de 21 à 35 ans, "pour effectuer tous travaux que le Gouvernement jugera utiles dans l'intérêt supérieur de la nation". En fait, elle est l'instrument indispensable à l'organisation des réquisitions : chaque travailleur est "trié" selon son âge, son statut familial et surtout ses compétences professionnelles. Le monde de la métallurgie et de la sidérurgie sont directement visés par ce premier plan.
En janvier 1943, Sauckel décide de la deuxième opération et réclame 500 000 travailleurs dont 250 000 destinés à l'Allemagne.

16 février 1943 le Service Obligatoire du Travail (S.O.T.) appelé STO.
Basée sur le principe du service militaire, elle autorise la réquisition de trois classes d'âge : 1940, 1941, 1942 pour une durée de deux ans.
La classe d'âge 1922 fut la plus touchée, et les exemptions ou sursis initialement promis aux agriculteurs ou aux étudiants disparurent dès juin. Les filles étaient aussi théoriquement concernées, mais hors quelques cas individuels, elles ne furent jamais envoyées au STO Les réfractaires au S.T.O. sont si nombreux que les permissions sont suspendues. Elles reprennent finalement avec le système du cautionnement : le retour de l'ouvrier permissionnaire conditionne le congé d'un autre ouvrier resté sur place.

Aucun commentaire:

Qui êtes-vous ?

recherche d'éléments sur l'histoire de Coimères